jeudi 7 avril 2011

Quelques études de squats connus :

Carte d’identité de Christiania :



      Christiania est un quartier de 34 hectares qui se situe à Copenhague au Danemark. Autoproclamé « ville libre de Christiania » depuis 1971 par des squatters, chômeurs et hippies en majorité, elle comptait un millier d’habitant en 2003.
      Ce projet d’expérience libertaire est encore en activité aujourd’hui malgré l’augmentation de pressions gouvernementales, et à été fondé sur un ancien quartier militaire après les destruction des clôtures de celle ci par les résidents.

Naissance :

      L’initiateur du projet Jacob Ludvigsen rédigea avec d’autres participants une charte expliquant le concept premier de La ville libre de Christiania :
« L'objectif de Christiania est de créer une société autogérée dans laquelle chaque individu se sent responsable du bien-être de la communauté entière. Notre société doit être économiquement autonome et nous ne devons jamais dévier de notre conviction que la misère physique et psychologique peut être évitée » 

Organisation de Christinia :

      Étant en grande partie influencé par la pensée anarchistes (dans le sens où il n’y à pas de personnes élus afin de diriger), cela ne l’empêche pas d’avoir des « infrastructures » organisant la vie des Christianites. Ainsi on reconnaît l’existence d’une assemblée générale, d’une assemblée des quartiers, d’une assemblée des entreprises, d’une assemblée des finances. Les décisions ne sont pas prises à la majorité mais au consensus, ce qui souligne le vœu de chacun d’une égalité parfaites entre les membres de la communauté.
      À Christiania, voitures, armes, gillets pares-balles et drogues sont prohibés.
      Christiania est en conflit perpétuel avec le gouvernement du Danemark afin de garder son statut. La raison principale pour laquelle elle y arrive encore c’est majoritairement parce que les dirigeants devraient alors être en mesure de reloger un milliers de Christianites.
      La ville libre est autogéré et possède des magasins, des lieux de cultures et de spectacles, des parcs pour enfants mais malgré cela elle n’a jamais été complètement indépendante du Danemark.

La drogue à Christiania :

      Ayant au départ le statut spécial de communauté alternative par leur projet « d’expérimentation sociale », et étant donc pas (ou plutôt moins) sous le joue de la loi, Christiania est devenue relativement connu par ces traffics internes (comme le cas de la Pusher Zone, véritable marché à l’air libre de la drogue), ce qui entraina une forte exode vers la ville libre de milliers de campeurs aux cours des années. Le 4 janvier 2005, les dealeurs de Christiania brûle leurs stocks pour persuader le gouvernement de laisser la ville libre continuer d'exister. Les campings sont également fermé pour cette raison.


Les 9 Lois de Christiania







Berlin  squat de Tacheles

Le squat de Tacheles se trouve sur Oranienburger Strasse. C’est un grand immeuble qui devait être détruit dans les années 1990, mais a été squatté par un collectif d’artistes qui y ont installé leurs galeries d’exposition et leurs ateliers. On l’appelle maintenant la maison des arts Tacheles. de nombreux touristes y passent chaque soir, et on peut y trouver des bars, discothèque, un petit cinéma, ainsi que des groupes de musique.
De nombreux artistes exposent et sont présents sur les lieux, ce qui fait de l'endroit un espace reconnu pour son intéret artistique.
Depuis quelques temps ce batiment est loué pour un demi euro par mois à son propriétaire, et non plus squatté!








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