vendredi 8 avril 2011

Avis personnel sur le sujet : Sylvain.

      Tout d'abord j'ai trouvé notre choix de thème assez intéressant, ainsi que prometteur. J'ai découvert un nombre de squat célèbre dont je n’aurais pas eu idée.
      Je me suis intéressé tout particulièrement au cas de Christiania au Danemark et j'ai trouvé ce projet de ville libre très utopique, et pourtant cela "fonctionne" malgré certains problèmes dus aux pressions gouvernementales. Les idéalistes qui y vivent sont dévoués à la cause de cette expérience libertaire, et par conséquent les gens sont réellement prêts à faire des sacrifices pour le bien d'une communauté.
L'autre aspect qui m'a beaucoup intéressé est le rapport entre la notion de "squat" et celle d'"anarchie".
       De nos jours ce terme est galvaudé ainsi que déformé. Il sonne presque aussi mal que les mots guerre ou cancer, alors qu'en vérité les sociétés théoriquement anarchistes ne sont pas des systèmes "du mal". En effet ce sont simplement des sociétés à l'intérieur d'un pays qui revendiquent leur indépendance et où il n'y pas la présence d'un "leader", pas de président, pas de roi. Le plus souvent les décisions sont prises à l'unanimité plutôt qu'à la majorité. Il est vrai que dans nos sociétés contemporaines, un grand nombre de squat malgré des idées intéressantes, se régissent en contradiction avec les valeurs morales de nos sociétés occidentales. Ainsi l'usage de drogue peut y être courant, ainsi que la polygamie (que ce soit polygynie ou polyandrie). En effet comme ce sont des endroits "à part", pour les gens qui s'installent, il peut se créer une envie d'anticonformisme et de liberté. Pour l'instant aucune société de ce type n'a su évoluer et perdurer dans le temps mais, qui sait? 

      En effet au moyen âge, qui aurait put prédire qu'aujourd'hui, une grande partie de nos pays seraient des démocraties ? Dans plusieurs siècles, il est probable que des sociétés anarchistes qui fonctionnent prospèrent au point d'être considérées comme un pays à part entière. Le plus gros problème de ce genre de questions, c'est la démographie. Un squat d'un nombre de personnes restreint, qui sont réunies sans cesse et qui se côtoient au jour le jour, pourra fonctionner facilement dans le sens où, la plupart des fondateurs auront ascendance sur les arrivants, malgré qu'il n'y ait pas de chefs officiels. Le nombre d'habitants est à l'anarchie ce que les dictateurs sont à la démocratie. Dans un Etat sans autorité, telle que la police, le nombre important de personnes pourrait faire renverser une nation anarchiste, en nation de destruction et de chaos. Cela dépend donc de la volonté de chacun et un petit nombre de contestataires peut faire aboutir à une révolution.
Ce sujet permet donc différentes pistes de réflexion, tant sur le fond que sur la forme et envisage différentes mises en forme de plusieurs types de systèmes positifs autres que les démocraties. Ceux-ci pourraient certainement agir autant, voire plus, dans l'intérêt de tous et non pas de la minorité ou du plus grand nombre.

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